L’IA pourrait entraîner une hausse de 80 % des émissions mondiales de CO2

L’intelligence artificielle (IA) est au cœur des débats du 21ème siècle. D’un côté, elle suscite l’enthousiasme grâce à ses applications innovantes, mais de l’autre, elle soulève des inquiétudes quant à son impact sur l’environnement.

Commençons par les aspects écologiques. L’IA, lors de l’entraînement de ses modèles, consomme une quantité considérable d’énergie. Par exemple, le modèle de langage GPT-3 a généré autant de CO2 que 125 allers-retours en avion entre New York et Pékin ! C’est énorme. Mais il faut nuancer : toutes les applications d’IA ne sont pas aussi gourmandes. Les petits objets connectés ou les capteurs utilisent beaucoup moins d’énergie, et l’inférence (c’est-à-dire l’utilisation des modèles déjà entraînés) est moins énergivore que l’entraînement initial.

L’IA peut être notre alliée dans la lutte contre le changement climatique. Elle pourrait réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 5 à 10 % d’ici 2030. Comment ? En optimisant les transports, en prédisant la météo, en gérant l’énergie, et même en améliorant l’agriculture. C’est prometteur !

Mais attention, pour que l’IA soit vraiment bénéfique, il faut qu’elle soit mise en œuvre de manière responsable. Les gouvernements ont un rôle crucial à jouer. Ils doivent encourager le développement durable de l’IA tout en minimisant son impact environnemental. Comme le souligne Naomi Klein, il s’agit de guider l’IA dans la bonne direction, vers une économie du bien-commun et la protection des systèmes planétaires.

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